Léopold et Aurèle Robert. Ô saisons...
Léopold et Aurèle Robert. Ô saisons...
Léopold et Aurèle Robert. Ô saisons...
Léopold et Aurèle Robert. Ô saisons...
Léopold et Aurèle Robert. Ô saisons...
Léopold et Aurèle Robert. Ô saisons...

Léopold et Aurèle Robert. Ô saisons...

Artiste neuchâtelois ayant connu de son vivant une reconnaissance européenne, Léopold Robert (1794-1835) incarne la figure du peintre romantique qu’une destinée tragique a auréolé de mystère.

Léopold et Aurèle Robert. Ô saisons...

du 13.05.2023

au 12.11.2023

Formé à l’École des beaux-arts de Paris et dans l’atelier de David, il s’installe en Italie dès 1818. Sa peinture de genre connait un succès considérable dans la première moitié du 19e siècle, alors que sa fortune critique s’avère lacunaire. Le Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel et le Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds s’associent pour présenter sur deux sites une exposition monographique dédiée à Léopold Robert ainsi qu’à son frère Aurèle Robert (1805-1871). L’exposition réexamine le rôle d’Aurèle en le considérant non seulement comme « diffuseur » de l’œuvre de Léopold, mais également en tant qu’artiste à part entière.

Articulé autour du cycle inachevé des Saisons de Léopold Robert, le projet présente les œuvres des deux institutions et plusieurs prêts prestigieux. L’exposition à Neuchâtel met à l’honneur « l’été » et « l’hiver ». En écho à ces chefs-d’œuvre, d’autres thématiques sont abordées, touchant autant à la production et à la diffusion des œuvres, qu’à la notion de beauté idéale. L’artiste contemporaine Sandrine Pelletier est invitée à créer une œuvre in situ pour l’occasion.

Une publication aux Éditions Scheidegger & Spiess, richement illustrée, accompagne l’exposition.

 

Tarifs d'entrée: un billet pour deux sites

Plein tarif: 15 CHF / Tarif réduit: 8 CHF

Entrée gratuite: jusqu'à 16 ans

Visite virtuelle

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Œuvre de Sandrine Pelletier

Fascinée par l’œuvre et la trajectoire de Léopold et Aurèle Robert, Sandrine Pelletier en propose un écho en trois temps.

Prélude –  Une frise de papiers peints, déchirés, pâlis, serpente sur la cimaise dédiée aux prémices de la période romaine. Les œuvres de Léopold et Aurèle s’y superposent et se révèlent sous un nouveau jour. Témoignages des recherches d’une période féconde, d’une pratique du regard quotidienne et tâtonnante, elles acquièrent la valeur des réminiscences et des promesses juvéniles, décaties par l’usure du temps et de la vie.

IntermezzoSandrine Pelletier s’empare de la « salle octogonale », espace de passage, situé entre les deux chefs-d’œuvre de Léopold : Les Moissonneurs ou l’été ; Les Pêcheurs ou l’hiver. L’artiste y compose un faux double parquet dont le bois, volontairement vieilli et brûlé, est cintré afin de créer une forme kaléidoscopique, quasi ronde, entremêlée de lattes de miroirs souples. Le public se fraie un chemin au milieu de cette voie fragmentée, décalée, instable : sol qui se dérobe, traversée des eaux ou antre gestationnel, cet espace accompagne une transition vers un nouvel état.

EpilogueDans la salle conclusive, une série de dessins de Sandrine Pelletier vient ponctuer et se juxtaposer aux dessins d’Aurèle Robert, réalisés d’après le corpus des œuvres de son frère aîné. Trompe-l’œil, intrus ou parasites, ces créations contemporaines questionnent les notions d’original ou de copie et dialoguent avec la recherche de la « beauté idéale » au cœur de l’œuvre de Léopold. Elles soulignent la valeur des filiations et des généalogies, tout en nuançant les temporalités de l’histoire de l’art. 

Repères biographiques

Née en 1976 à Lausanne, Sandrine Pelletier vit et travaille entre Le Caire et sa ville natale. D’abord formée à l’École d’arts appliqués de Vevey, elle poursuit son cursus l’ECAL. Lauréate du Swiss Design Award (2004), elle s’installe au Caire dès 2011 alors que débute le Printemps arabe. Lors de résidences, elle séjourne à Beyrouth (Liban, 2019) et à Medellin (Colombie, 2022), entre autres. Son travail, représenté par les galeries Mario Mauroner à Salzburg et Rosa Turetsky à Genève, est régulièrement exposé au sein d’institutions muséales, notamment au Musée Jenisch Vevey en 2020 ou au MCBA Lausanne où elle élabore une œuvre in situ (The Crystal Jaw, 2021). L’œuvre de Sandrine Pelletier a été distingué par le Grand prix vaudois de la culture, en 2020 et par le prix Gustave Bouchet en 2021.

Vues de salles

Vues des salles au MBAC

Léopold et Aurèle Robert. Ô saisons...

du 13.05.2023

au 12.11.2023