Il y a dans l’œuvre de William Röthlisberger un calme qui vous saisit. Tout dans les toiles de ce rêveur inspire l’ordre, la douceur et le repos. Qualifié de « peintre sans histoires » ou de « père tranquille », Röthlisberger n’est effectivement pas homme à faire des vagues ; tumulte et passions n’ont pas de prise sur sa peinture ; le regard qu’il porte sur son coin de pays est sage comme une image, apparemment.
du 24.06.2012
au 02.09.2012
C’est un autre William Röthlisberger que la rétrospective, organisée par les descendants du peintre à l’occasion du 150e anniversaire de sa naissance, va tenter de mettre en lumière l’été prochain. Au-delà du conservatisme que peuvent suggérer certains de ses tableaux, le peintre neuchâtelois, moins apaisé qu’il n’y paraît, nous parle de limites, de rêves et d’envoûtements.
En changeant notre manière de voir, nous distinguons dans ses toiles une dimension secrète, d’une poésie vertigineuse. Car sous le vernis du sage réalisme paysager, le peintre explore des territoires tout en confins, en limites, en idéaux. Une réflexion intime sur le silence et l’au-delà. Un regard d’une lucidité très pure sur les lacs et les ciels qui sont à l’intérieur de nous.
du 24.06.2012
au 02.09.2012